On a beau mettre un autocollant « No Pub » sur la boîte aux lettres, les pubs finissent toujours par revenir mais sous un autre format, le numérique.
Le courrier électronique est certes plus pratique (factures, coupons de réductions,…) et écologique (pas de train, camions ou avion pour l’acheminement) seulement son impact est bien réel et n’a rien de virtuel.
Les T.I.C (technologies de l’information et de la communication) ont une face cachée. Au quotidien, nous ne voyons (ou ne voulons voir) que la partie émergée de l’iceberg.
Nos pratiques sur le web ont un coût en termes de ressources minières, d’énergie, d’eau et d’émissions de gaz à effet de serre. Progressivement, je souhaite adopter de nouvelles habitudes pour me connecter avec modération.
Quelques gestes simples pour commencer dans l’art de se déconnecter :
- Ne pas envoyer de mails inutiles
- Se connecter a internet dans un but précis
- Vider sa boîte e-mail
- Se déconnecter quand on a finit de faire ce que l’on souhaitait
- Ne conserver que les newsletters qui nous intéressent vraiment
- Se désabonner des newsletters que l’on ne lit jamais ou plus et qui polluent nos boites
- N’utiliser qu’un écran à la fois
- Éteindre les écrans quand on a terminé
- Débrancher tous les appareils et ne rien laisser en veille, (pensez au chargeur même s’il n’est branché à aucun équipement)
- Ne garder que les choses importantes permet d’économiser de la place, donc des ressources sur le serveur, donc de l’énergie.
Le cloud, le stockage en ligne de ses documents est plus énergivore que celui sur son ordinateur (clef USB ou disque dur externe).
Il en va de même avec le streaming (ou autre replay). Ils sont à utiliser avec modération.
Mon conjoint a pris l’habitude de changer uniquement les pièces obsolètes de son ordinateur plutôt que d’en acheter un autre.
Régulièrement, il réinstalle son ordinateur.
De plus, nous n’utilisons que des logiciels gratuits.
A lire
Fabrice Flipo, Michelle Dobré et Marion Michot
144 pages | 12 x 18,5 cm | 2013
12 euros | isbn 978-29158307-7-4
Le(s) auteur(s) : Fabrice Flipo,Marion Michot,
Une réflexion sur “Le passage au numérique”